La déco est une affaire de goût mais aussi de sous, ainsi pour ce premier post abordons la question épineuse: comment avoir des murs chics sans dilapider son magot?
J’ai longtemps fait la part des choses entre les affiches et les cadres : la première catégorie relevant du débordement adolescent, d’abord ambiance chanteur musclés chemise ouverte regard qui dit je t’aime, puis groupes de rock mélancoliques mais dangereux achetés dans des concerts (enfin surtout dans des magazines pour les jeunes furieux contre la vie), la seconde étant plutôt dans le registre choses de valeur (ie. Photo du chien parti trop tôt, et tableau cher symbole de réussite du travailleur ambitieux).
Puis les e-shops de trentenaires nostalgiques ont fleuri et j’ai pu me racheter des verres Duralex, des veilleuses lapins et des fanions sans vergogne. J’ai reconsidéré alors les affiches : et si ce n’était pas que des supports d’amours illusoires et de dauphins heureux de vivre en mer ?
Tout s’est enchainé quand j’ai retrouvé l’édition spéciale de Vogue « 90 ans d’audace », au poids très audacieux également (équivalent parpaing ou meurtre crapuleux dans le sac), et de son supplément des photos iconiques de la bible de la mode. Peu de mode finalement dans ces photos, plutôt de la prouesse photographique (est-ce que cette pauvre femme a vraiment subi une attaque d’oiseaux, certes méritée avec un pull pareil ?), et à leur vue l’envie d’en faire une composition avec des petits trucs glanés en expos ou en voyages, moisissant également dans le Mordor du salon.
Le cadre c’est pas très important, il faut tester, associer, garder quand ça marche, et s’amuser avec les tailles et les matières. FYI vous en trouverez moins cher que pas cher et plutôt jolis chez Hema (mais Castoche fera aussi l’affaire). Alors amusez vous, soyez fous, encadrez votre boite de céréales, une page de bouquin, un jeu de tarot, la photo de votre mamie, etc.
Bisou bisou
chez vivianne 